Vais pouvoir refaire mes infusions de pétales,ça calme.Tu remarqueras,toi dont le regard acéré scrute insidieusement chaque pixel,que j'ai déjà buté mes patates,bien qu'elles ne fussent en rien impliquée dans l'attentat du 11 septembre.J'ai par ailleurs l'immense avantage de ne pas être né aux states,ce qui me donne quand même un certain avantage intellectuel et des réactions plus réfléchies quand on m'annonce qu'un barbu alquaïdesque gobe la vase quelque part au large du pakistan.
Alors y'a pas que les pavots qui fleurissent! j'ai sorti mon solex de 1966,tabarnak ça nous rajeunit pas,il commençait à prendre la poussière dans le fond du bâtiment...Je sais même pas s'il est encore en état de rouler,ou tout au moins de démarrer.Faudra que j'essaie...
Bon,là ce sont des fleurs qui poussent sauvagement dans le bout du terrain,là ou,il y a un mois,je décidais de me couper le pouce.Me suis loupé, mais les ancolies se sont pas arrêtées de fleurir.
En fait je mets tout ça parce que je ne trouves rien à dire,l'actualité est d'une platitude calamiteuse,mon père me disait quand on a rien à dire on ferme sa gueule.Ce à quoi je répliquais on peut le dire tout doucement,c'est pas génant? et il me répondait tais toi fils,t'as rien à dire.Et bon, je la fermais,le papa a toujours le dernier mot chez nous.Je suis papa maintenant,je croyais pas que ça m'arriverait un jour,dans ma tête je suis toujours un ado à la con,c'est terrible d'en rester là.J'en suis conscient,et des fois je fais des efforts pour essayer de devenir adulte.Et puis quand je regarde autour de moi,que je regarde ceux qui gravitent dans mon environnement,et au-delà,quand je vois la somme de conneries qu'ils peuvent débiter,je me dis qu'après tout je resterais bien ado dans ma tête jusqu'à la fin de ma mort.Et même enfant,au moins ils ne sont pas encore corrompus...
Vais me coucher,et je vais essayer de pondre un truc qui tienne la route demain.Sinon je fermes le blog,ça sert à rien.Non,je déconne.Rien que pour cracher mon venin,il restera ouvert.Vaille que vaille.Merde alors.
Et donc,si le jour vient,à demain...
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