Ce matin j''enfiles mon pull,un gros pull à col roulé pour la banquise,le froid à côté de ça,c'est la canicule,et je m'en vais au dur.Je reviens après 6 longues heures de labeur,et je me dis deux fois n'est pas coutume,je vais aller faire une tit sieste.Bon,j'ai le droit,y'a pas encore de décret interdisant formellement le repos aprèmidal.ça va pas durer,y'a bien un député complètement con--ah,un euphémisme!- qui va nous pondre un truc dans le genre que le repos n'est valable qu'après une cotisation régulière à une caisse de secours aux moins démunis.Bon.Vla ti pas que je veux retirer le gros pull d'inuit.Je procède comme tout le monde,j'attrapes les bords du col roulé et je tires vers le haut,tu me suis?Non,passe que sinon je t'envoie un croquis,si tu veux.Donc j'arrive à mi-hauteur et là l'horreur absolue: c'est bloqué!J'ai beau tirer,rien ne viens,et me vlà, la tête coincée dans le mi-temps du col,quand quelqu'un cogne à mon huis.Je tétanise,me solidifie,m'empierre,les deux mains autour de ce p..... de col qui veux pas glisser,la tronche pareille à un début d'apoplexie,et l'autre qui recogne de plus belle!que fais'je? où cours-je?
Dans un effort que je n'est pas peur de qualifier de surhumain,j'achèves de tirer sur ce maudit col de sa mère et là,délivrance,tout s'arrache,le pull reste en place et le col dans les mains...Et c'est dans cet accoutrement pour le moins sauvage que je consens à ouvrir la porte.Le préposé aux PetT me regarde,d'abord comme une poule qui aperçois une fourchette,ensuite,sans un mot,me tends un recommandé à signer.Le col tiens toujours par des bouts de laine,il pends lamentablement sur l'épaule,et le facteur me regarde signer la feuille,l'air quelque peu dubitatif.
En conclusion,faut se méfier des gros pulls à col roulé.Ceci est bien entendu une fiction,mais j'avais envie de délirer un peu...J'en profites pour installer quelques dessins,mine de plomb.à demain,si le jour vient...
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