ZED L'épine

ZED L'épine
« Les États-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. »

vendredi 1 février 2013

l'avenir sombre.

Voilà bien une chose que j'avais prévu,et ce avant les élections présidentielles: nous discutions,quelques "camarades" et moi,au sujet de l'éventuelle prise de pouvoir par les socialistes en 2012.Nous étions encore sous le régime brutal de sarkozy,et nous nous disions,en constatant les actions résolument antisociale de cette droite extrème que rien de pire ne pouvait arriver au peuple français.Nous avions pris l'exemple de guéant:l'archétype même du bon soldat de vichy.Qui se félicitait du nombre croissant "d'étrangers" irréguliers renvoyés manu militari dans leur pays d'origine,voire parfois dans un pays qu'ils ne connaissait pas.S'il restaient en vie...
Le bilan social était catastrophique,tous les acquis gagnés durement par les ouvriers,parfois au dépend de leur vie,étaient laminés,bafoués,éliminés,sans aucune concertation: le médef décidait,la cfdt avec,et le gouvernement acquiesçait,la loi suivait rapidement.En cinq ans,cet homme qui devrait être aujourd'hui derrière les barreaux à détruit les frêles rembardes qui  protégeaient les travailleurs de l'employeur.
Et donc nous nous disions que sarko éjecté,la "gauche" pourrait enfin revenir sur ces destructions.Puis il y  eu les discours et les combats de chef,dans les médias asservis et toujours volant dans le sens du vent.Une phrase alors m'avait questionné,celle de françois hollande parlant de son ennemi numéro un,la finance.Celle qu'il combattrait sans répit,celle qui devait désormais craindre le nouveau che guévarra...J'ai alors su,à cet instant,que la politique de ce gouvernement aurait le goût amer de celle menée antérieurement.Je l'ai fait remarquer,en citant cette phrase.La réponse qu'ils me firent à propos de mon affirmation me choqua,puisque ces socialistes que je côtoyais essayèrent alors de me persuader que notre futur président "disait ce qu'il allait faire,et ferait ce qu'il disait"...

Quelle foi! je me disais alors qu'avoir autant les yeux bandés devant ces discours hypocrites devaient être le fruit d'un formatage de longue haleine,ou bien un manque évident de matière grise.Il y eu les élections,et la distance séparant les réac des socios-libéraux en terme de voix était beaucoup plus faible que ce que nous attendions.Le deuxième tour sacra la victoire du bonhomme rond et "normal".Il oublia très rapidement que sans les voix du front de gauche,le mandat de sarkozy aurait été prolongé de cinq ans...

Et la dure réalité se fit: à la place de guéant fut intronisé manuel valls,qui,très rapidement,s'activa à faire mieux que guéant.Certains journalistes courageux et le plus souvent indépendants se demandèrent alors ce que faisait ce type au parti socialiste,ses idées émanant toutes de la droite la plus dure.Un infiltré? se demanda un blogueur,un de ces espions doubles qui "bouffent" dans toutes les gamelles,à la seule condition que tombe la monnaie? Et puis vint l'épisode de l'augmentation annuelle du smic. Je sentais confusément qu'il allait falloir nous attendre à une surprise pas vraiment enchanteresse...0,6% fut le coup de pouce donné au travailleurs de la base.Leur pouvoir d'achat,si on y ajoutait les différentes augmentations qui suivraient,allait encore chuter. Les "amis" socialistes avaient la mine des mauvais jours,et il me sembla alors être le coupable,leur ayant "dévoilé" le futur des actions de hollande,à savoir une stricte continuation de la politique de droite,avec l'excuse maîtresse,celle qui devait faire passer la pilule beaucoup trop grosse: la crise.Mondiale,dirent-ils.Et cette crise,à l'évidence,étaient due à notre comportement par trop enclin à la dépense et à la consommation irrépréssible.

Pas un seul instant les vrais coupables de ce désastre monétaire ne furent cités.Aucune mesure de coercition ne fut prise à leur égard.Lorsque le FMI entra dans la danse,et distribua la masse monétaire sensée absorber la dette,l'argent passa directement de la BCE dans les coffres des banques.Ils s'agissait,bien entendu,d'argent virtuel,puisque nous n'avons pas le droit d'imprimer à tour de bras,comme aux states et au japon,les billets de "monopoly"...

Nous en sommes là,et,je crois,tellement las...Cette politique,copie conforme des nantis du précédent quinquennat,nous mène au désastre,tant économique que sociétal.La crise,oui: la crise systémique! elle est là,sous nos yeux,en grèce,au portugal,en espagne,en italie,et ailleurs mais non dévoilée.Non,il ne s'agit pas d'une crise de croissance.Non,nous ne sommes pas coupables de l'avoir déclenchée.Les véritables enjeux se décident entre banques: si les "responsables" des pays concernés ne prennent pas rapidement les bonnes décisions,à savoir cesser l'austérité qui ne sert strictement à rien,le monde sera dirigé à brève échéance par des banquiers tous plus avides les uns que les autres.Goldman sachs en tête.Et les peuples qui auraient pu rêver de liberté auront le réveil difficile: la machine monétaire avec son cortège de tradeurs psychopathes et de banquiers rapaces aura les coudées franches pour asseoir son autorité et asservir définitivement l'homme...


Voici l'un des fossoyeurs du peuple...

à suivre.







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